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Comprendre la floraison précoce des plantes due au réchauffement climatique

Des scientifiques du CEA, de l’ESRF et du CNRS ont mis en évidence un nouveau mécanisme utilisé par les plantes pour détecter la température. Cette découverte pourrait permettre de trouver des solutions pour contrer certaines perturbations dans la croissance des plantes, leur floraison et la production de
graines dues au changement climatique. Les résultats sont publiés dans la revue PNAS.
Le réchauffement climatique à l’échelle mondiale a des conséquences néfastes pour les plantes. Elles ont tendance à fleurir plus tôt qu’auparavant et à accélérer le processus de reproduction, ce qui se traduit par une diminution du nombre de fruits et de graines et une réduction de la biomasse.
De nombreux travaux scientifiques en court s’interrogent sur l’horloge circadienne des plantes, qui détermine leur croissance, leur métabolisme et la date de leur floraison. Le thermocapteur clé de l’horloge circadienne est la protéine EARLY FLOWERING 3 (ELF3), une protéine qui joue un rôle vital dans le développement des plantes. Elle intègre divers signaux environnementaux, tels que la lumière et la température, afin de réguler l’expression des gènes de floraison et de déterminer le moment où les plantes poussent et fleurissent.
En utilisant les lignes de lumières du Synchrotron Européen de Grenoble, une équipe du CEA, du CNRS et de l’ESRF a réussi à déterminer le mécanisme moléculaire du fonctionnement de la protéine ELF3, à la fois in vitro et dans la plante modèle Arabidopsis thaliana.

Reference: Huttin,S. et al, PNAS, 3 July 2023. https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2304714120
Scientific contacts :
Chloe Zubieta (English, French), CEA chloe.zubieta@esrf.fr
Mark Tully (English, French), ESRF, mark.tully@esrf.fr