Petit déjeuner antibiorésistance, le retour !
On prend les mêmes et on recommence. Pour parler d’antibiorésistance, nous acceuillons deux chercheurs de l’Université Paris-Saclay :
- Ruxandra Gref, chercheuse à l’Institut des sciences moléculaires d’Orsay (ISMO – Université Paris-Saclay/Université Paris-Sud/CNRS). Elle a reçu en décembre 2018 le prix spécial du jury Etoiles de l’Europe pour sa coordination du projet Cyclon Hit. A l’interface entre chimie, physique et biologie, ses recherches visent à développer de nouveaux systèmes d’administration de médicaments pour combattre les bactéries résistantes aux antibiotiques. Le projet Cyclon Hit a pour objectif d’améliorer l’efficacité des antibiotiques en les incorporant dans des assemblages supramoléculaires de type « cage ». Cette stratégie permet de franchir les barrières biologiques, en transportant l’antibiotique jusqu’au cœur des cellules infectées. Ceci permet aussi de réduire les doses administrées, tout en augmentant l’efficacité du traitement.
- Didier Guillemot, chercheur au sein de l’unité Biomathématiques, Biostatistiques, Pharmaco-épidémiologie et maladies infectieuses (B2Phi – Université Paris-Saclay, UVSQ, Inserm). Il y dirige le groupe de recherche Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses. Il étudie les interactions entre les populations humaines, les médicaments antimicrobiens et l’évasion antimicrobienne au niveau de la population, tant à l’hôpital que dans la communauté. Pour cela, l’équipe utilise une combinaison d’enquêtes épidémiologiques ad hoc et de bases de données à l’échelle de la population.
En espérant que les perturbations dans les transports ne nous obligerons pas à annuler cette fois.