Lire L’instant recherche n°19 – Ces universités qui embarquent sur la station spatiale internationale |
L’espace, les vols habités, ça sert à quoi ? C’est une question légitime à laquelle la science et les chercheurs/euses apportent des réponses parfois surprenantes, au travers d’expériences inédites. Ainsi qu’en est-il des mousses de liquides : elles ont de nombreuses applications (isolation thermique et acoustique, purification de l’eau, cosmétique, etc.). Mais leur élaboration repose souvent sur des procédés empiriques, faute de connaissances suffisantes. Parce que sur Terre il est difficile de les étudier, l’apesanteur ouvre de nouvelles perspectives. L’apesanteur est décidément un terrain d’expérimentation. C’est le cas pour mieux comprendre le comportement des fluides, en particulier des mélanges liquides complexes. Car dans des conditions limites, les théories actuelles ne sont pas capables de fournir des prédictions sur leurs changements d’état. L’ISS, c’est évidemment un concentré de technologies, avec des fibres optiques dans un environnement riche en radiations. En étudiant les mécanismes fondamentaux de l’interaction radiation – matière dans les fibres optiques, on optimise leurs propriétés pour une application et un environnement donné. Fruit d’une collaboration Université / Entreprise, un dosimètre ponctuel à fibre optique y permettra de quantifier le niveau de radiations. L’espace, c’est aussi bien sûr les vols habités, avec une incarnation forte en France grâce à Thomas Pesquet. C’est ce qui a intéressé les étudiants, de diverses disciplines, qui ont conçu Eklo, une capsule sensorielle faite de fleur et d’odeur de végétaux. Le but ? Qu’il ramène un bout de la Terre dans l’ISS, et en reliant ainsi l’astronaute à la Terre, donner aussi à voir la beauté terrestre ! |