Une sculpture sur la Lune
Plus de 50 ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, l’artiste française Anilore Banon est sur le point de réaliser un projet hors du commun : envoyer une œuvre d’art sur la Lune, un phare pour la paix.
Baptisée Vitae (« vie », en latin), cette sculpture ressemble à une fleur et est composée d’un alliage de nickel et de titane à mémoire de forme. Déposée sur la face visible de la Lune, elle pulsera, à certains moments choisis, un rayon lumineux qui pourra être observé depuis la Terre avec un simple télescope. Sur sa corolle mesurant 1,50 m de diamètre, qui se fermera le jour tel un cocon et s’ouvrira la nuit, un million d’empreintes de mains collectées sur toute la planète y seront gravées, symbolisant l’humanité rassemblée.
Ce projet fou, l’artiste Anilore Banon le mène depuis plusieurs années aux côtés d’une équipe scientifique exceptionnelle, le CERN, Dassault Systèmes et des ingénieurs et astrophysiciens internationalement reconnus qui ont mis leurs compétences au service de ce défi artistique et technologique. Car Vitae devra s’adapter à des conditions extrêmes : amplitudes de température allant de -150°C à + 150°C entre la nuit et le jour lunaire, solutions mécaniques autonomes permettant à la sculpture de se déployer uniquement grâce à la chaleur du soleil, matériaux permettant un voyage spatial…
Le musée des Arts et Métiers vous propose de découvrir cette odyssée lunaire et de revenir sur cette collaboration unique entre des équipes scientifiques et l’artiste, dont le travail sera exposé en 2023 dans le cadre de notre saison sur l’exploration, avec :
– Anilore Banon, sculptrice
– Frédérick Bordry, ancien directeur des accélérateurs et de la technologie au CERN, conseiller du projet Vitae
– Philippe Laufer, vice-président exécutif, 3DS Global Brands
– Laura Luhmann, ingénieure en charge de la fabrication de la sculpture, Nimesis
– Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS)
À l’issue de la rencontre, les participants pourront faire enregistrer leurs empreintes de main afin qu’elles soient ajoutées sur la sculpture Vitae.
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